C'est au début des années 1970 qu'eurent lieu les premiers relevés sommaires
et la recension des principales données archivistiques du site de Hagedet,
par MM COQUEREL et VIE.
Cette première étude s'inscrivait alors dans un inventaire
concernant les enceintes protohistoriques des Hautes Pyrénées.
En 1994, Fabrice Chambon entreprend dans le cadre de ses études,
une maîtrise d’histoire option archéologie médiévale:
"Etude des fortifications du IXe au XVe siècle
en Rivière Basse", dans laquelle le site de Hagedet
occupe une place importante.
Cette motte féodale, présente un tertre fossoyé avec structures maçonnées
en élévation sur sa plate-forme, particulièrement intéressante
sur un plan architectural et archéologique.
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De 1993 à 1997, après un fastidieux travail de débroussaillage,
enlèvement de détritus et élagage d’une grande quantité de végétaux,
les premiers relevés topographiques sont entrepris ainsi qu’une recherche archivistique.
En 1997, compte tenu de la spécificité du bâti existant,
une demande de classement du château est engagée.
Le site d’Hagedet est inscrit à l’inventaire supplémentaire
des Monuments Historiques en 1998.
En juillet 1998, des travaux de maçonnerie sont entrepris sur le mur ouest
et la chemise du logis.
La mise hors d’eau réalisée, les premières investigations archéologiques
sont entreprises sous la forme de fouilles programmées.
Devant l’importance des opérations archéologiques à venir,
l'Association des Compagnons de la Motte de Hagedet
est constituée le 16 Mai 2000.
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